mercredi 9 novembre 2016

Parfums d'une promenade d'automne

Les promenades dans la nature, les jardins, permettent d’être surpris, rejoints par les parfums des plantes, des fleurs.
Récemment, lors d’une balade à vélo, le long de la coulée verte, plusieurs parfums m’ont charmée.
Au début du parcours, à la sortie de Paris, une odeur de fin d’été, de foin, attire mon attention. Ce sont des herbes hautes, encore couleur de blé.
Puis, peu à peu, sur ce chemin aux allures champêtres, les arbres et les buissons se font plus denses, et  mettent, ainsi, à distance l’agitation des villes traversées. Les premières feuilles sèches, à terre, m’évoquent le patchouli.
(Le patchouli est une herbe tropicale pouvant dépasser un mètre de haut, aux feuilles larges et veloutées. L'huile essentielle extraite de ces feuilles, par distillation, est très utilisée en parfumerie. Son odeur est puissante, boisée, terreuse avec des accents fruités, camphrés, humides.)

La beauté des feuillages flamboyants de certaines essences, aux nuances dorées et rouges, apaise la nostalgie de l’été.


Certains buissons sont encore fleuris. Leurs parfums réveillent ma curiosité. Je m’arrête pour sentir de plus près ces petites fleurs blanches aux odeurs de miel, légèrement amandées, et vertes.
Je n'ai pas assez de connaissances en botanique, pour vous donner le nom de ces fleurs. Si vous le savez, je serais ravie d'apprendre leur nom.



Quelques tours de manivelle plus loin, des odeurs de feux de cheminée rappellent la présence d’habitations voisines. Le bois de gaiac me vient à l’esprit, et, je pense, aussi, au vetyver.
La fraîcheur, la verdure environnante pourraient être retranscrites avec des notes aquatiques vertes, et de feuilles vertes (peut-être du floralozone, de la mousse de chêne…)
Les parfums, et impressions olfactives cueillis, au cours de cette échappée à vélo, sont sources d’inspiration...


mardi 1 novembre 2016

Les parfums sous l'Antiquité - visite parfumée au Louvre

Pour mon premier article, je souhaite partager avec vous, mes impressions sur une conférence au Louvre, portant sur le parfum, sous l’Antiquité, réalisée par In The Ere(https://intheere.fr/). Cette visite était animée par Carole Couturier, historienne d’arts, et Constance Deroubaix, passionnée et spécialiste du parfum.
Des touches parfumées nous étaient données à sentir, devant les œuvres et objets, rendant, ainsi, vie aux parfums de l’Antiquité.
C’était fascinant. Quelques passages de cette visite m’ont particulièrement marquée.
 
 
Autour d’un vase grec, mettant en scène des noces, nous y avons appris que les femmes grecques n’avaient pas le droit de se parfumer, avant le jour de leur mariage. Tout un rituel du parfum existait, lors de la cérémonie. La mariée était parfumée de myrte, plante associée à Aphrodite, à l’amour.  Très surprise d’apprendre que cette odeur herbacée, aromatique, camphrée symbolisait l’amour à cette époque !
 
 


Sous l'antiquité, les parfums étaient réalisés grâce à la technique de l’enfleurage, c’est-à-dire une macération de plantes aromatiques, de fleurs, d’épices, de baumes, et autres matières premières odorantes dans des huiles (d’olives, de sésame, d’argan, d’amandes douces…). Un parfumeur se devait d’avoir un pressoir dans son atelier, afin de réaliser les commandes parfumées des clients, sur place. 
Pour en savoir plus à ce sujet, j’ai fait la découverte de cette très intéressante vidéo du CNRS : http://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=2855

 
Les romains aimaient particulièrement les parfums à la rose. Et le Rhodinon, une composition autour de la rose avec de la cardamome, de la citronnelle, de la myrrhe…était célèbre. Nous avons pu en sentir une interprétation.
 
 
Les artisans verriers, sous la Rome Antique, ne manquaient pas de commandes de flacons. Ci-dessous, de surprenants et jolis flacons oiseaux, utilisés, aussi, pour les cosmétiques, datant du 1er siècle après J.C



Bref, une sortie, que je vous recommande vivement !