mardi 14 février 2017

Visite du Grand Musée du Parfum - Histoire du parfum

Je vous invite à la découverte du Grand Musée du Parfum, qui a ouvert ses portes fin décembre dernier. Dans la très élégante rue du Faubourg Saint Honoré est blotti, au fond d’une cour, un hôtel particulier désormais dédié au parfum. Il abrita, par le passé, la maison de couture de Christian Lacroix.

La porte d’entrée franchie, un escalier nous conduit à la première étape de la visite, au sous-sol. Cet étage est consacré à l’histoire du parfum.
La première salle présente le rôle du parfum dans la séduction, notamment au travers de couples mythiques, de l’antiquité à nos jours. Est, ainsi, évoquée la rencontre de Cléopâtre, avec Marc-Antoine. Cléopâtre avait déployé une panoplie de charmes, afin de plaire à Marc-Antoine. La légende raconte qu’elle avait fait imprégner les voiles de son vaisseau d’essence de rose. Le vent parfumé annonçait son arrivée fascinante.
Vient, ensuite, une autre pièce, qui retrace l’origine des parfums, sous l’Egypte ancienne, la Grèce, la Rome antiques. Des installations diffusent de l’encens, de la myrrhe, du kyphi. Le kyphi était un parfum solide réalisé sous l’Egypte ancienne, qui se brûlait comme de l’encens. Des écrits, dont celui de Plutarque, ont permis de retrouver certains éléments de sa composition : encens (oliban), myrrhe, cannelle, cardamone, santal, baies de genièvre, coriandre, lentisque, benjoin, citronnelle, boutons de roses séchées, miel, raisin, vin…
La suite de la visite nous apprend que les parfums, au Moyen-Âge, étaient utilisés afin de se prémunir des miasmes. Les parfumeurs se rendaient dans les maisons pour les assainir.


Un petit film retrace la légende du vinaigre des quatre voleurs. Ce vinaigre infusé aux plantes et épices aurait permis à des brigands de détrousser des mourants et cadavres, atteints de la peste, sans être contaminés. Arrêtés, ils furent contraints de révéler la formule. La date, le lieu du remède font l’objet de différentes variations. Cet épisode est souvent situé entre le XIVème et le XVIIIème siècle, et sont souvent citées les villes de Marseille et Toulouse :
A partie de la fin du XVème siècle, l’eau, estimait-on, véhiculait des maladies, et les bains ne furent plus d’usage. Louis XIV ainsi que sa cour se parfumaient beaucoup, à défaut de se laver !
Napoléon, quant à lui, consommait près d’un litre d’Eau de Cologne, par jour, pour sa toilette. Cette eau dont la formule originale provenait d’un monastère en Italie, avait la réputation d’avoir des vertus thérapeutiques (contre la fatigue, pour stimuler l’intellect…)
En 1853, est créée la première Eau de cologne Guerlain spécialement composée pour l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III.
Vient, ensuite, l’ère des parfums de couturiers avec les parfums de Rosine de Paul Poiret en 1911, puis les parfums de Chanel…


Quelques informations sont égrénées ici, mais bien d'autres sont à découvrir à cet étage.

Et, bientôt la suite de la visite du Grand Musée du Parfum…

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