A l’occasion des déplacements brefs autorisés, contempler les
fleurs écloses, et respirer leurs parfums est un apaisement.
Le long des parcs fermés, quelques lilas s’échappent des
grillages, et nous offrent leurs parfums fleuris, frais, amande, un peu
cannelle. Avec cette senteur, reviennent en mémoire des après-midis passés en
famille, avec des amis, dans des jardins.
Puis, au détour de certaines rues, c’est la glycine qui fait
son apparition le long des murs et portails, avec ses grappes foisonnantes. Et
lorsque nous nous rapprochons, son parfum floral fruite poudré épicé nous
enivre. Les abeilles sont au rendez-vous !
D’autres parfums de fleurs moins connues surprennent
agréablement, comme par exemple,
l’Oranger du Mexique. Sa fragrance puissante fleurie amandé se respire de loin.
Voir les arbres avec leur panache retrouvé de feuillages et
de fleurs est un adoucissement. Celui qui m’émeut le plus c’est le marronnier… Ses fleurs et son odeur me rappellent la fin des années
scolaires de mon enfance, et la promesse
des jours heureux d’été.
Les roses, reines des fleurs, aux parfums si caractéristiques
fleuris, miellés, fruités, verts, légèrement épicés, sont déjà présentes, et ravissent
toujours autant nos sens.
Avec le confinement, les rues sont plus silencieuses aussi, et permettent de mieux entendre le chant des oiseaux. Ces gazouillis attirent davantage l’attention de mon fils, bébé, que les fleurs, et leurs parfums !
Avec le confinement, les rues sont plus silencieuses aussi, et permettent de mieux entendre le chant des oiseaux. Ces gazouillis attirent davantage l’attention de mon fils, bébé, que les fleurs, et leurs parfums !
Le temps d’une promenade, ces incursions de la nature en
ville, nous font oublier le Covid 19, et ravivent la joie procurée par le
printemps.
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